Qu’est-ce que l’iritis ?
On parle d’iritis lorsque l’iris (la partie colorée de l’œil) est enflammé. L’iris est un muscle circulaire qui régule la quantité de lumière qui entre dans votre œil par la pupille. La fonction de l’iris est similaire à celle du diaphragme d’un appareil photo : il dilate la pupille en basse lumière et la rétrécit en cas de forte luminosité.
Un autre terme utilisé pour désigner l’iritis est l’uvéite antérieure (inflammation de l’avant de l’œil). Elle peut survenir dans un seul œil ou dans les deux. L’iritis est assez rare : 1 personne sur 1 000 en souffre chaque année. Un iris enflammé est dangereux et doit être traité rapidement. L’absence de traitement peut entraîner une hypertension oculaire, un glaucome, des lésions du nerf optique ou une baisse de la vision.
Quels sont les symptômes de l’iritis ?
Voici les symptômes d’une inflammation de l’iris :
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Douleurs oculaires
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Rougeur ou gonflement
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Sensibilité à la lumière
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Perte d’acuité visuelle
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Maux de tête
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Pupille de petite taille ou d’apparence étrange
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Mouches volantes (taches ou filaments noirs devant l’œil)
Quelle est la cause de l’iritis ?
Il est souvent difficile d’identifier la cause exacte de l’iritis. Nous savons que certaines maladies augmentent le risque d’iritis. L’iritis peut être causée par :
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Une maladie inflammatoire de l’intestin. Par exemple la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse.
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Une maladie rhumatismale. Par exemple la maladie de Behçet ou la maladie de Bechterew.
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Une autre maladie sous-jacente. Par exemple la sarcoïdose et les maladies du tissu conjonctif.
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Une infection bactérienne ou virale. Par exemple le zona, la tuberculose, la syphilis, le VIH, l’herpès ou la toxoplasmose.
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Une opération des yeux ou une blessure aux yeux. Par exemple à la suite d’un accident ou d’un coup porté à l’œil.
Que faire si vous présentez un risque accru d’iritis ?
Si vous souffrez d’une maladie qui accroît le risque d’iritis, il est tout d’abord essentiel que vous preniez vos médicaments correctement. Vous garderez ainsi le contrôle de l’affection et réduirez le risque d’iritis. Il importe également de faire contrôler vos yeux régulièrement et de tirer la sonnette d’alarme à temps en cas de troubles oculaires.
En quoi consiste le traitement de l’iritis ?
Dans la plupart des cas, l’iritis est traitée à l’aide de collyres anti-inflammatoires. L’inconvénient de ces médicaments vient du fait qu’ils augmentent le risque de glaucome et de cataracte.
On prescrit aussi parfois des collyres qui dilatent la pupille. Ces gouttes soulagent la douleur et empêchent la pupille de coller au cristallin. L’inconvénient ? Vous voyez moins bien de près et vous développez une sensibilité à la lumière.
Dans les cas graves d’iritis, des injections, des comprimés, voire une intervention chirurgicale peuvent s’avérer nécessaires.
L’iritis peut revenir après le traitement. Certaines personnes souffrent d’iritis chronique : elle ne disparaît jamais. Les symptômes sont parfois légers, parfois aigus.
Quand consulter votre médecin traitant ?
Contactez votre médecin dans les cas suivants :
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Si vous voyez moins bien ou flou.
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Si vous voyez des mouches volantes (taches ou filaments noirs flottants).
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Si vous ne supportez pas la lumière.
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Si vous avez un œil rouge et/ou douloureux.
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